VGP - Vérifications Générales Périodiques


L’utilisation des appareils et accessoires de levage représentent des risques potentiels importants.
En question : la sécurité des travailleurs et des usagers sur les chantiers.
En ce sens, le code du travail impose des vérifications fréquentes, appelées Vérifications Générales Périodiques.
Quelle est la périodicité des VGP selon le type de matériel ?
Comment se déroule la vérification ?

Voici ce qu’il faut savoir au sujet des VGP et pourquoi faire appel à l’expertise technique.

QU’EST-CE QU’UNE VGP ?

L’objectif de la VGP tel que défini par le Code du Travail, est de déceler en temps utile toute détérioration susceptible de créer des dangers, afin de permettre au chef d’établissement utilisateur de préserver la santé et la sécurité des travailleurs.

La VGP est une vérification de l’état de conservation des équipements de travail, dont le contenu, les modalités et les périodicités sont définies par des arrêtés du ministère du travail ou de l’agriculture.

L’arrêté relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage, est l’arrêté du 1er mars 2004.

 

 

 

QUI EST CONCERNÉ PAR LA VGP ?

Les vérifications générales périodiques constituent une obligation réglementaire à respecter pour les chefs d’entreprise (et travailleurs indépendants), qu’ils soient industriels, loueurs de matériels, à la tête d’une société de manutention ou d’une entreprise du BTP.

 

 

 

QUEL CADRE LÉGISLATIF ENTOURE LES VGP ?

Outre l’obligation générale de sécurité définie à son article L. 4321-1 « les équipements de travail et les moyens de protection mis en service ou utilisés dans les établissements doivent être équipés, installés, utilisés, réglés et maintenus de manière à préserver la sécurité et la santé des travailleurs », le Code du Travail impose aux établissements concernés, la réalisation de vérifications périodiques ainsi que les modalités de réalisation de celles-ci dans ses articles R4323-23 à R4323-27.

Comment se déroule une VGP ? 

La VGP d’un appareil de levage dont le contenu est définie à l’article 23 de l’arrêté du 1er mars 2004, comprend :

  • Des examens visuels destinés à apprécier l’état de conservation de l’appareil de levage, de ses supports éventuels ainsi que de ses équipements interchangeables installés le cas échéant, afin de déceler les défectuosités ou les détériorations apparentes telles qu’usures, déformations, corrosions, fissures, assemblages défectueux, …
  • Des essais de fonctionnement destinés à apprécier le bon fonctionnement des mécanismes ainsi que de s’assurer de l’efficacité de fonctionnement de tous les dispositifs installés sur l’appareil tels que notamment les freins ou dispositifs équivalents destinés à arrêter puis à maintenir à l’arrêt les charges et l’appareil, ou les limiteurs de charge ou de moment…

 

QUELLE PÉRIODICITÉ POUR LES VGP ?

La périodicité des VGP, c’est-à-dire une fréquence maximale de vérification des équipements est définie par les arrêtés ministériels pris en application du Code du travail. Cette périodicité démarre à la date de la mise en service de l’appareil neuf.

Périodicité des appareils de levage

La vérification générale périodique des appareils de levage doit avoir lieu tous les douze mois.

Toutefois, cette périodicité est de Six mois pour :

  • Les élévateurs de personne motorisés, c’est-à-dire mus par une énergie autre que la force humaine
  • Les appareils de levage explicitement listés aux II de l’article 20, il s’agit notamment des grues auxiliaires, des grues mobiles, des grues à montage rapide, des bras pour bennes amovibles, des hayons, des engins de terrassement utilisés en levage, des chariots élévateurs…
  • Appareils de levage mus par la force humaine listés aux III de l’article 20, sauf lorsqu’ils sont installés à demeure ou leur périodicité reste annuelle.